Wat geschitt, wann ech op den 113 uruffen?

Wien z.B. Affer gëtt vun enger Aggressioun, Zeien vun enger Strofdot oder an en Accident verwéckelt ass, rifft den 113 un – d’Urgence-Nummer vun der Police. Iert awer eng Police-Patrull op d’Plaz geschéckt gëtt, ginn nach eng ganz Partie Informatiounen an Donnée’en vun der Persoun gefrot, déi urifft.

An enger parlamentarescher Ufro wëllt den LSAP-Deputéierten Franz Fayot elo vum zoustännege Minister wëssen, wéi eng Prozedur beim “113” spillt. Besonnesch stellt sech d’Fro, op am Eeschtfall duerch d’Formalitéiten net zevill wäertvoll Zäit verluer geet bis et zu engem Police-Asaz kënnt.


 

Monsieur le Président,

Par la présente, je vous prie de bien vouloir transmettre la question parlementaire suivante à Monsieur le Ministre de la Sécurité intérieure.

Récemment, le soussigné a été le témoin d’une violente altercation à Luxembourg-Gare entre un jeune homme, qui se prétendait victime d’un vol de son téléphone portable, et une femme, la prétendue auteure du vol.

Ayant pris l’initiative d’appeler le 113 pour alerter la police, et après avoir clairement dit mon nom et fourni une description succincte de la situation, j’ai dû donner ma date de naissance, répéter l’adresse de l’altercation (que j’avais déjà donnée), et répondre à certaines questions auxquelles je n’étais évidemment pas en mesure de répondre (les personnes se connaissent-elles, depuis combien de temps dure l’altercation, de quelle nature est la dispute…).

Devant mon étonnement, il me fut répondu que cette manière de procéder était conforme aux instructions de la direction de la Police grand-ducale.

Dès lors, j’aimerais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre :

  1. Monsieur le Ministre est-il au courant de la procédure applicable au 113, qui peut absorber un temps précieux, alors qu’une infraction est en cours ou imminente ?
  1. Monsieur le Ministre peut-il confirmer que de telles questions sont conformes aux instructions de la direction de la Police grand-ducale et en expliquer la raison ?

Veuillez croire, Monsieur le Président, en l’assurance de mon profond respect.

Franz Fayot, Député

 

 

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