Encadrement vun “Dys-Kanner”: Remboursement duerch d’Gesondheetskeess?

Et gëtt geschat, dass tëscht 5 an 10 Prozent vun der Schoulpopulatioun zu Lëtzebuerg eng sougenannten „Dys“-Stéierung hunn, also eng Dyslexie, Dyscalculie, Dysphasie, Dyspraxie etc. Nieft dem schouleschen Encadrement, déi dës Kanner kréien, gëtt hinnen oft geroden, eng spezifesch an individualiséiert Hëllef an Usproch ze huelen. Allerdéngs sinn déi Methoden déi sougenannten Dys-Kanner hëllefe kënnen zimlech deier, virun allem wann dës vu privaten Acteuren ugebuede ginn.

An dem Kontext wëll d’LSAP-Deputéiert Claudia Dall’Agnol an enger parlamentarescher Fro vum Erzéiungs– a vum Sozialminister wëssen, wéi eng staatlech Initiativen et gëtt fir nieft dem schouleschen Encadrement “Dys-Kanner” ze ënnerstëtzen a wéi eng Käschten d’Elteren droe mussen, déi fir hir Kanner dës Hëllef an Usproch huelen.

Weider freet d’Claudia Dall’Agnol ob et privat Strukture fir dës Kanner gëtt, déi staatlech subventionéiert ginn a wéi grouss den Deel ass, fir den d’Eltere mussen opkommen. Schliisslech freet d’LSAP-Politikerin op d’Gesondheetskeess net misst fir verschidde Käschte fir d’Hëllef fir Kanner mat Léier-Stéierungen opkommen déi elo vun den Eltere gedroe ginn.

 


 

 

Monsieur Mars Di Bartolomeo
Président de la Chambre des Députés
Luxembourg

                                                                                                                                   Luxembourg, le 8 juin 2016

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du règlement de la Chambre des Députés, j’ai l’honneur de poser la question parlementaire suivante à Monsieur le Ministre de l’Education nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse et à Monsieur le Ministre de la Sécurité sociale.

On estime qu’entre cinq et dix pourcent de la population scolaire au Luxembourg est atteinte d’un trouble dit « dys », c’est-à-dire d’une dyslexie, dyscalculie, dysphasie, dyspraxie, etc. A côté de l’encadrement scolaire que reçoivent les élèves confrontés à un tel trouble de l’apprentissage, une aide spécifique et individualisée est souvent recommandée. Or, il s’avère que les méthodes thérapeutiques employées pour venir en aide aux enfants atteints d’un trouble dit « dys » s’avèrent être coûteuses, surtout lorsqu’elles sont dispensées par des acteurs privés.

Dès lors, j’aimerais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre de l’Education nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse et à Monsieur le Ministre de la Sécurité sociale :

  • A côté de l’encadrement scolaire, quelles autres initiatives étatiques existent pour venir en aide aux enfants atteints d’un trouble de l’apprentissage ? Quel est le coût éventuel que doivent supporter les parents s’ils recourent à de telles aides ?
  • Des structures privées d’aide aux enfants atteints d’un trouble de l’apprentissage sont-elles subventionnées par l’Etat ? Dans l’affirmative, dans quelle proportion les parents doivent-ils le cas échéant participer à leur financement ?
  • Le gouvernement est-il d’avis que la Caisse Nationale de Santé devrait rembourser certains coûts, actuellement supportés par les parents, liés à l’aide d’enfants atteints de troubles de l’apprentissage ?

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma haute considération.

Claudia Dall’Agnol

Députée

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