Analphabetismus: Wéi vill Persoune sinn zu Lëtzebuerg betraff?

An engem rezenten Artikel am “Lëtzebuerger Journal“ präziséiert de President vun CSI Luxembourg (Christian Solidarity International a.s.b.l.), dass a Länner ewéi Frankräich, Däitschland an der Schwäiz schätzungsweis 15 Prozent vun der Bevëlkerung Analphabete bzw. vun Illettrismus betraff sinn.

Op Lëtzebuerg bezunn, géif dat bedeiten dass hei am Land 86.000 Persounen net liesen a schreiwe kéinten. Am Artikel gëtt ausserdeem ënnerstrach, dass aktuell Lëtzebuerg u kenger internationaler Etude zum Thema Illettrismus deelhëlt an an der Schlussfolgerung heescht et, dass et gutt wier, fir géint d’sozial Ausgrenzung kënne vir ze goen, wann ee fiabel Donnéeën iwwert d’Zuel vun den Analphabeten a vun de verschiddenen Ursaachen hätt.

An dem Kontext wëll d’LSAP-Deputéiert Claudia Dall’Agnol elo an enger parlamentarescher Fro vum zoustännegen Erzéiungsminister gewuer ginn, wéivill Persounen zu Lëtzebuerg Analphabete sinn bzw. vun Illetrismus betraff an aus wéi engem Grond Lëtzebuerg net un internationale Studien an dem Beräich deelhëlt. Och freet d’LSAP-Politikerin wat de Staat fir déi betraffe Persoune mëscht, ob speziell Couren ugebuede ginn, wa jo wéi vill, wou a vu wiem organiséiert an ob de Staat dës finanziell ënnerstëtzt.

 


 

Monsieur Mars di Bartolomeo
Président de la Chambre des Députés
Luxembourg

                                                                                                                                Luxembourg, le 9 février 2017

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du règlement de la Chambre des Députés, j’ai l’honneur de poser la question parlementaire suivante à Monsieur le Ministre de l’Education nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse.

Dans un article récemment publié dans le « Lëtzebuerger Journal », le Président de CSI Luxembourg (Christian Solidarity International a.s.b.l.) précise que des pays comme la France, l’Allemagne et la Suisse estiment à 15 pourcent de leur population, le nombre de personnes touchées par l’illettrisme.

Pour le Luxembourg, ce même pourcentage équivaudrait à environ 86 mille personnes souffrant d’illettrisme. L’auteur de l’article souligne par ailleurs qu’actuellement le Luxembourg ne participe pas aux études internationales menées sur le thème de l’illettrisme. Et de conclure qu’il serait bénéfique à la lutte contre ce phénomène d’exclusion sociale, d’avoir des données fiables sur le nombre de personnes concernées et les raisons de leur illettrisme.

Dès lors, j’aimerais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre de l’Education nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse :

  • Quel est le nombre estimé de personnes illettrés, respectivement analphabètes au Luxembourg ? Quelle évolution a connu le phénomène ces dernières années ?
  • Pour quelles raisons le Luxembourg ne participe-t-il pas aux études internationales mentionnées sur le sujet ?
  • Que fait l’Etat pour aider les personnes touchées par l’illettrisme, respectivement l’analphabétisme ?
  • Est-ce que des cours sont offerts aux concernés ? Dans l’affirmative, quelle est l’envergure de cette offre ? Qui est responsable de l’organisation de ces cours ?
  • Quel est le nombre de participants, leur répartition par âge, par sexe et par nationalité ?
  • Dans quelle mesure l’Etat participe-il au financement des cours ?

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma haute considération.

 

Claudia Dall’Agnol
Députée

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